Saison 2001/02 |
Actualités |
Seydou Keita devrait revenir contre Bordeaux.
Blessé à la mâchoire début août, Seydou Keita devrait effecteur son retour dans le groupe lorientais contre Bordeaux. Le « Zidane lorientais », comme le surnomme Angel Marcos, a reçu le feu vert du médecin qui le suit à Nantes. |
Le Lorientais David Bouard revient sur son premier but en D1 qui a permis à son équipe de ramener un bon nul de Rennes.
David Bouard, Lorient a réussi un bon nul à Rennes… C’est bien par rapport au derby où il y avait un engouement spécial. Plus on allait dans la semaine plus on sentait que c’était important par rapport au média. Mais on a pris ce match comme n’importe quel autre et puis à l’arrivée on fait une bonne opération en ramenant un bon point et en faisant du jeu satisfaisant. Ca fait du bien car avant d’aborder les matchs contre le PSG et Bordeaux il fallait se rassurer. Vous avez inscrit votre premier but en D1, vous devez être aux anges ? Mon premier but en D1, mon premier but en pro, contre Rennes, en plus ça fait beaucoup de chose, contre Gourcuff qui était venu me chercher à Caen quand je n’étais plus sous contrat avec Caen. D’un point de vue personnel, c’est bien d’avoir marquer, la confiance s’installe encore plus. Pensez-vous conserver votre place avec le retour annoncé de Seydou Keita… Avec Seydou, avant sa blessure, on jouait d’une certaine manière. Après on a changé de système en étant plus défensif au milieu. Seydou nous apporte énormément, mais maintenant on a plusieurs choix, plusieurs stratégies. |
Elie Kroupi pourrait quitter prochainement le Morbihan pour la Grande Bretagne.
Elie Kroupi, barré pour l’instant en attaque patientera-t-il comme le souhaite Angel Marcos ? Peut-être pas. Le meilleur buteur du club la saison dernière devrait effectuer un essai à Norwich. |
Le FC Lorient a officialisé, dimanche 2 septembre, les arrivées de l’international marocain Ishan Gandhi et du stagiaire Ludwig Norbert (17 ans).
Le FC Lorient a enregistré deux nouvelles signatures avant la date limite des transferts, vendredi 31 août à minuit. Le milieu de terrain international marocain Ishan Gandhi (WAC Casablanca) a signé un contrat d’une saison avec le club breton. Les Merlus ont également obtenu la signature en tant que stagiaire du jeune Ludwig Norbert (17 ans) en provenance de Newcastle. Ce milieu de terrain est le frère de Guillaume Norbert, déjà à Lorient. |
Seydou Keita sera absent conte Rennes. Il n’est pas encore totalement remis de sa fracture de la mâchoire.
Seydou Keita ne sera pas là contre Rennes. S’il a repris le chemin de l’entraînement, le Malien n’est pas complètement remis de sa fracture de la mâchoire contractée à Lille. L’ancien Marseillais espère désormais être opérationnel face au PSG le 15 septembre prochain. |
L’attaquant Eli Kroupi a prolongé de deux ans son contrat avec le FC Lorient. L’international ivoirien est donc lié avec le club breton jusqu’en juin 2004.
Le FC Lorient, en stage depuis hier à Crozon (Finistère), a enregistré la prolongation de contrat d’Eli Kroupi pour deux ans. L’international ivoirien est donc lié avec le club breton jusqu’en juin 2004. Il ne reste donc plus que trois joueurs avec une année de contrat : Le Pen, Le Lan et Darcheville. |
Tchiressoua Guel, de Saint-Etienne, s’est engagé officiellement ave Lorient.
Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, Tchiressoua Guel, l’international ivoirien de Saint-Etienne, s’est engagé pour trois ans avec Lorient. Agé de 26 ans, Guel a été formé à l’ASEC Abidjan. Ce milieu offensif a également évolué à l'Olympique de Marseille. |
Le milieu de terrain du Mans, Cédric Chabert va signer à Lorient.
Lorient connaît le nom de sa deuxième recrue : il s’agit du milieu de terrain Cédric Chabert (27 ans). Le Manceau va passer la traditionnelle visite médicale avant de signer un contrat le liant pour trois saisons au club morbihannais. Chabert avait remporté en 2000 la Coupe de la Ligue avec son club précédent, Gueugnon. |
Le meilleur arrière gauche de D2 n’est pas encore certain d’être toujours lorientais la saison prochaine, même s’il souhaite faire partie de l’opération maintien des Merlus.
Arnaud Le Lan, comment abordez-vous cette saison ? Ca va être la découverte d’un nouveau coach. On va reprendre nos marques, retrouver les copains. J’ai rencontré Angel Marcos le matin du premier entraînement. Il m’a expliqué le programme. Vous a-t-il expliqué les objectifs de la saison ? Oui le maintien. C’est l’objectif, le maintien et rien d’autre. Si on a d’autres opportunités, on les saisira, mais c’est vrai que l’objectif premier, c’est le maintien. On vous annonce à Rennes, êtes-vous fixé sur votre avenir ? J’ai un an de contrat à Lorient. Donc ça bloque. Dans ce cas là il faut un transfert. Mon souhait personnel est de rester cette saison au moins à Lorient et après, en fonction de mes prestations, on verra bien. Quant à Rennes, je ne sais pas. Il faut demander à Christian Gourcuff s'il voulait m’emmener. Quant à ma valeur marchande, je ne la connais pas. |
Doucement mais sûrement
L’opération maintien initialisée par Angel Marcos, le nouveau coach lorientais, est en train de prendre forme. Désireux de reconduire le même groupe, en y ajoutant quelques éléments de valeur, l’ancien Niortais est en passe de réussir son pari. Reste un ou deux points d’ombre à régler. L’équipe lorientaise pour la saison 2001-2002 commence doucement, mais sûrement, à prendre forme. Angel Marcos, le nouvel entraîneur des Merlus, est en passe de réussir son pari de renouveler les contrats de l’effectif qui a permis au club lorientais d’accéder une nouvelle fois au paradis de la D1. Ainsi, les défenseurs Antony Gauvin et Christophe Ferron, ainsi que le gardien Stéphane Le Garrec, à qui il restait une année de contrat, ont prolongé de deux années supplémentaires. Toujours au sein des lignes arrières, Loïc Druon a signé lui pour trois ans. Au milieu de terrain, Nicolas Cloarec a prolongé d’une saison supplémentaire tandis que Xavier Dudoit a paraphé un nouveau contrat de deux ans. Ouf ! Le seul problème vient de l’attaque. Le club attend toujours des nouvelles de Jean-Claude Darcheville, Eli Kroupi et Ulrich Le Pen. Angel Marcos a bien voulu nous en dire un peu plus sur leur cas. « On essaye de les faire prolonger, c’est dans la logique des choses. Mais ce n’est pas facile. Les joueurs en question sont encore en vacances et leurs agents mettent un temps fou à les joindre. Cela dit, ils doivent encore un an de contrat au club. On verra donc bien comment cela va se terminer. » Signature d’un Australien Coté arrivées, Lorient a déjà bouclé un transfert qui constituait LA priorité du club : la venue définitive du Marseillais Seydou Keita. Nantes et Rennes étaient aussi sur l’affaire mais le milieu de terrain a préféré rester dans un club au sein duquel il a véritablement éclaté. Il a donc signé un contrat d'une durée de 5 ans. Il y a deux semaines, Marcos nous avouait que « la somme proposée par l’OM se situait entre 15 et 25 millions » et qu’il était « impossible de le prendre à ce tarif. » La situation s’est donc finalement débloquée. Une clause du contrat stipule cependant le reversement au club olympien d’un pourcentage sur la prochaine vente du jeune Malien, âgé de 21 ans. Autre recrue de très bon niveau, la signature désormais officielle du milieu offensif australien Scott Chipperfield. « Nous avions besoin d’un gaucher polyvalent qui puisse jouer partout au milieu de terrain. A ce poste, nous n’avons que Le Pen. Avant la Coupe des Confédérations, nous l’avons visionné sur cassettes. Il a un gros volume de jeu et il se dépense beaucoup », nous a confié Angel Marcos. Les supporters lorientais ont pu se donner un avant-goût des possibilités du joueur lors de la Coupe des Confédérations. Il a joué notamment lors des matchs gagnés contre la France et contre le Brésil. Agé de 25 ans, il a fini deux fois meilleur joueur de son pays. L’opération maintien commence donc plutôt bien à Lorient. |
Seydou Keita, prêté par l’OM à Lorient, jouera certainement demain soir son dernier match sous les couleurs lorientaise. Bernard Tapie compte sur lui pour la saison prochaine et le jeune Malien a très envie de « s’imposer à Marseille. »
S’il y a bien un Marseillais que Bernard Tapie ne veut pas voir partir, mais plutôt revenir, c’est le jeune Malien Seydou Keita. Actuellement prêté à Lorient, ce milieu de terrain plein d’avenir, jouera donc vraisemblablement demain son dernier match face à Créteil. Agé de 21 ans, celui-ci s’est déclaré, dans Ouest-France, prêt à relever le défi olympien : « Au niveau sportif, le challenge lorientais m'intéressait car j'étais sûr qu'ici on me ferait confiance à 100 %. Mais au niveau financier et médiatique, Marseille me propose quelque chose de beaucoup plus intéressant. Maintenant, si je retourne à l'OM, je n'ai pas envie de me retrouver remplaçant toute la saison. Si toutefois on m'assure que j'aurais ma chance, ma priorité est de m'imposer à Marseille. Je n'ai pas eu beaucoup de contacts avec les dirigeants, mais d'après ce que j'ai pu lire dans les journaux, on compte sur moi. » Keita a encore trois ans de contrat avec l’OM. |
L’Argentin des Chamois niortais a choisi de relever le défi de la D1 du côté de Lorient. Un pari difficile qui n’entame pas sa confiance. Plébiscité par les dirigeants bretons, il veut faire de son mieux et aider les Merlus à se maintenir.
Angel Marcos, avant toute chose pourriez-vous revenir sur les conditions de votre transfert à Lorient ? Le nouveau président, André Jézougo, s’était déjà manifesté avant que son élection soit effective, autrement dit trois semaines avant la demi-finale de Coupe de la Ligue contre Monaco. Il était déjà prêt à travailler avec moi dans le cas d’un départ de Gourcuff. J’ai beaucoup aimé sa franchise et sa vision des choses, mais je lui avais dit que j’étais encore à Niort et que je devais m’entretenir avec mes dirigeants après la défaite contre Monaco. Un discours que j’ai tenu à chaque club qui m’a contacté (Ndlr, Excepté Toulouse, il se refuse à dévoiler ses autres contacts). A Niort, la situation s’est progressivement dégradée. Il y a eu quelques dissensions autour de l’évaluation de la saison et de l’approche avec le groupe. Il y avait une incompatibilité de caractère et il valait mieux que je parte. Dès que j’ai émis le désir de quitter Niort, les clubs se sont manifestés à nouveau. Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en faveur de Lorient ? Les dirigeants ont eu un discours extrêmement convaincant. Ils souhaitaient m’avoir à tout prix et cela a beaucoup compté à mes yeux. C’est une équipe dans la tradition des clubs de Bretagne. Il y a de la technique, de la vivacité et du mouvement, des notions auxquelles j’adhère. A partir de là, il m’a paru important de leur donner une réponse rapidement, avant la semaine où, à mon avis, tout va se décider, pour précisément que le club ne puisse pas penser que je choisissais Lorient en dernier ressort. Mais la démarche a été suffisamment convaincante et je n’ai pas eu besoin de spéculer longtemps. Cette offre vous-a-t-elle surprise ? Surpris ? Non. Depuis un moment, le football est fait de la sorte. Il y a des moments où on ne vous rappelle pas et d’autres où tout le monde essaie de vous contacter. J’avais quelques sollicitations depuis un bon moment. J’ai d’abord répondu par politesse avant de m’apercevoir que les dirigeants étaient motivés par ma venue. Le métier d’entraîneur ne peut se faire, dans mon esprit, que si l’on est vraiment souhaité. Avez-vous également eu l’impression de bénéficier de la bonne saison de Niort ? J’avais déjà de bons résultats à l’étranger mais, à l’époque, on n’en parlait pas. Mon arrivée à Niort s’est déroulée de manière fortuite. C’est vrai que le fait d’avoir réussi une bonne saison, avec un jeu porté vers l’avant, m’a certainement profité. « Quand j’ai dit non à Niort, je ne savais pas si Lorient allait revenir » Avez-vous hésité entre Niort et Lorient ? Pas du tout. Il n’y a pas eu de choix entre Niort et Lorient. Il y a encore un mois, j’avais en tête de faire une saison supplémentaire mais le fait que les relations se soient compliquées avec les dirigeants niortais a changé la donne. Ils ont été déçus par le fait que l’équipe rate la montée. Cela m’a un peu fait tiquer. On ne m’a pas fait de reproche personnel mais je suis quelqu’un d’assez proche de mon groupe et de mes joueurs. Quand j’ai dit non à Niort, je ne savais pas si Lorient allait revenir. J’ai dit non car je ne pouvais plus continuer. Avez-vous craint de ne pas pouvoir trouver de club ? Pas du tout. Je n’ai pas l’âge d’avoir peur. J’ai une longue carrière de joueur et d’entraîneur derrière moi. J’ai souvent pris ce genre de décisions même si je n’ai pas toujours retenu la plus sage. Cela dit, je pense qu’on ne se refait pas. Il faut essayer de vivre en phase avec soi-même. Vous allez succéder à un entraîneur qui a marqué Lorient, Christian Gourcuff. La tâche vous paraît-elle difficile ? C’est évident. Gourcuff c’est quand même 14 ans (Ndlr, 9 ans précisément. Il est entré dans ses fonctions lors de la saison 1991-92). Il a forgé le club à son image mais je ne viens pas là pour faire oublier Gourcuff. Je suis venu pour un but bien précis, permettre à Lorient de rester en Première Division en lui apportant quelque chose. Si on m’a choisi pour lui succéder, c’est qu’il y a des raisons. Il n’y a pas à faire de comparaison. Je suis venu pour apporter quelque chose de différent et aller de l’avant. Je n’ai pas choisi la facilité. Lorient devra lutter pour conserver sa place en D1. Le club va peut-être perdre un certain nombre de joueurs. Je ne me pose pas ce type de question. Je pars pour faire au mieux. Les dirigeants vous ont-ils rassuré sur l’avenir de l’effectif ? Nos rapports sont extrêmement directs, clairs et précis. On sait très bien que la tâche sera très difficile. On aura un budget restreint et il faudra être malin, persuasif mais aussi beaucoup travailler, beaucoup souffrir. Il y aura vraisemblablement plus de larmes que de sourires. Espérons qu’on n’aura encore le sourire à la fin de la saison en sachant que le maintien est l’actualité absolue, et qu’il y a trois ans, Lorient, en jouant un très bon football, est descendu. |
L’entraîneur des Merlus a fait jouer sa clause libératoire et il peut à présent s’engager avec n’importe quel club. Le technicien breton a reconnu dans les colonnes de Ouest France qu’il avait « des contacts avec 3 clubs en plus de Lorient. »
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Suite aux "Oscars du foot" organisées par Canal+, 4 joueurs lorientais composent l'équipe type de D2 pour la saison 2000/01. Ainsi, Stéphane Le Garrec a été élu pour la deuxième année consécutive meilleur gardien de D2. Le portier lorientais est accompagné d'Arnaud Le Lan, latéral gauche, de Seydou Keita, meneur de jeu, et d'Eli Kroupi, buteur et nominé pour le meilleur joueur de D2. Cette brochete lorientaise est la récompense d'une belle et pleine saison des Merlus qui s'attaquent maintenant au titre de champion de D2 : un point de retard sur le 1er, Sochaux, à 2 journées de la fin... tout reste possible.
EQUIPE-TYPE DE D2 : Le Garrec (Lorient) - Daf (Sochaux), F. Silvestre (Montpellier), Flachez (Sochaux), Le Lan (Lorient) - Keita (Lorient) , Ouadah (Niort), Sorlin (Montpellier), Pedretti (Sochaux) - Santos (Sochaux), Kroupi (Lorient). |
Rappelez-vous le FC Lorient qui fêtait son accession il y a trois ans : une équipe de dirigeants inconsistante et amateur, une absence de structures administratives et un entraîneur emblématique annoncé sur le départ (au PSG).
Trois ans après, c’est presque pire : pas de dirigeants du tout, une structure administrative plus dense mais tout aussi inconsistante en dépit de deux recrutements onéreux dont le club n’a pas fini de payer la note, et un entraîneur qui, cette fois, va vraiment partir. A cela s’ajoutent un trou financier important et les blessures indélébiles résultant d’une guerre intestine qui fait rage depuis trois ans.
Fin du feuilleton vendredi ? Il faut donc une bonne dose de confiance dans la force de renouvellement de la nature pour faire preuve d’optimisme quant au devenir du club. Mais qui sait ? L’assemblée générale de vendredi prochain est censée marquer la fin de l’intérim assuré par un administrateur judiciaire depuis sept mois et la démission de l’ancien président Le Mentec. Selon toutes vraisemblances, et malgré les blessures qui restent vives, elle devrait aboutir à la prise de contrôle du club par l’industriel Alain Le Roch, qui n’en deviendra pas président, mais propriétaire, et ce à moindre coût (5 MF). Si Alain Le Roch n’a été impliqué que très récemment dans les affaires du club, et s’il n’a pas trempé dans les magouilles et contre-magouilles qui l’agitent depuis trois ans, une chose est sûre : lui ne fait pas une mauvaise affaire. Seulement, l’administrateur n’ayant pu (ou voulu) explorer d’autres pistes, il se trouve seul en lice, ce qui lui permet à la fois de fixer son prix et ses conditions. Ce qui ne va pas sans créer de vives tensions. Comment, sinon, expliquer que rien ne soit encore finalisé, plus de onze semaines après que les 418 électeurs de l’association (section amateur), encore propriétaire du club, aient voté pour un projet prévoyant certes une prise de contrôle par M. Le Roch, mais avec des gardes-fous, qui, semble-t-il, auraient fondus dans la dernière mouture du projet ? « Je ne signerai pas n’importe quoi » La semaine dernière, Pierre Monfort, le président de ladite association a même démissionné, avant de faire marche arrière. « Je ne signerai pas n’importe quoi » promet-il avant l’AG de vendredi, sachant bien à quoi il s’expose s’il n’obtient pas pour l’association de solides garanties dans le futur montage. A la présidence du club, on ne retrouvera pas comme initialement prévu Marcel Le Mentec, victime d’un joli croc en jambes de la part de ses amis du tout Lorient économique, mais André Jégouzo. Ancien joueur du club, actuellement cadre à la société Ricard, et surtout ami de Alain Le Roch, André Jégouzo devait initialement être salarié du club, sous l’autorité de Marcel Le Mentec. La défection de ce dernier, et le fait qu’Alain Le Roch ne dispose pas à Lorient d’autres relais, vont le propulser en première ligne, toujours avec le statut de salarié. Priorité sportive La tâche du futur président, déjà actif en sous-main depuis plusieurs semaines, n’est pas mince. Il devra pacifier et structurer le club bien sûr, mais surtout, dans un premier temps, débrouiller un chantier sportif qui ne peut plus attendre : régler le problème de l’entraîneur (la présence de Daniel Jeandupeux au Havre semble montrer que c’est en bonne voie) et aussi celui des joueurs, qui attendent un interlocuteur depuis des mois et qui ne vont pas manquer de faire le siège de son bureau dès qu’il sera en place. Les discussions s’annoncent serrées avec l’effectif actuel, qui devra, en outre, être largement complété et renforcé pour ttenir la route à l’étage au-dessus. Vaste chantier... vu pourtant sous le meilleur angle possible : celui d’un règlement définitif de la crise structurelle dès vendredi soir. ![]() |
L'annonce en a été faite le jeudi 22 mars 2001 par Alain Le Roch, le PDG d'AES Laboratoire. Ce dernier sera en principe l'actionnaire principal du club, et déposera dans la corbeille 6 millions de francs. Parallèlement à cet apport, un pôle d'entreprises locales, baptisé Lorient Foot Investissement (LFI), s'est à priori engagé à verser 4 MF. Enfin, Charles Bietry, patron du service des sports de France Télévision et ancien président du PSG, viendrait à titre personnel, en tant qu'actionnaire minoritaire, investir à hauteur de 200 000 F… pour l'instant. En fait, le dossier de reprise implique actuellement trois parties distinctes, qui n'ont pas encore finalisé tous les détails de l'opération : Alain Le Roch, la FLI et l'Association, présidée depuis près de deux mois par Pierre Monfort, qui a succédé à Hervé Christien. Les discussions actuelles ont essentiellement trait aux postes à attribuer au sein des deux structures de direction du club, le directoire et le conseil de surveillance. Selon toute probabilité, Le Roch devrait présider le conseil de surveillance. Quant à Marcel Le Mentec, l'ancien président du club, qui avait démissionné en septembre dernier, il serait " récusé " par les nouveaux investisseurs et ne devrait pas retrouver son poste. Tout au plus il pourra se consoler avec l'un des cinq postes au conseil de surveillance. Clairement, l'idée actuelle est plutôt de porter aux postes de responsables des hommes neufs. Selon Alain Le Roch, pierre angulaire de ce projet qui a reçu l'aval du maire, Norbert Métairie, " la nouvelle organisation devrait être en place fin avril. Aujourd'hui, le club est sauvé à 99%, sauf problème de dernière minute ". Le FC Lorient, enfin en voie d'apaisement, s'apprête donc à vivre un joli printemps, pour peu que l'équipe continue d'avancer à ce rythme vers la D1. Toujours est il que les joueurs se sentent rassuré de la restructuration du club qui malgré que cela n'influençait pas sur le jeu des Merlus, faisait désordre pour un club qui prétend faire partie de l'élite. Christian Gourcuff avait souhaité cette restructuration dés l'ascession en D1 en 1998, mais rien n'y faisait, ce dernier continuait de se faire critiquer, d'où les récentes rumeurs de son probables départ du club. Maintenant que les changements ont été effectué, l'entraîneur lorientais relèvera-t-il le défi de maintenir le FCL parmi l'élite la saison prochaine ? L'ensemble des supporters souhaitent qu'il reste au club, car il a apporté énormément au club… de plus s'il quittait le club, plusieurs joueurs décideraient certainement de quitter eux-aussi notre équipe. Alors, Christian, si tu es amené à lire ses lignes, et aux noms des supporters du club, continuons ensemble cette route qui nous mène, une fois de plus, vers la D1. |
La rencontre comptant pour la 32e journée du championnat de France de football de deuxième division entre Le Havre et Lorient, qui devait avoir lieu vendredi soir au stade Jules Deschaseaux, a été reportée à une date ultérieure en raison de l'état de la pelouse rendue impraticable par les fortes pluies de ces derniers jours, a-t-on appris jeudi auprès du club du Havre.
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La GSI Pontivy de Gwenaël Le Maux entend donner une bonne réplique aux Lorientais. C’est ce que souhaitent Jean-Claude Darcheville et ses partenaires en vue du match face à Montpellier la semaine prochaine.
Les Lilas pour les uns et Montpellier pour les autres. Dans chaque camp, on attend de ce match une préparation sérieuse à la future échéance du championnat. La troupe de Jarnigon reste sur une mauvaise prestation dans le Cotentin et espère se rassurer avant sa sortie en banlieue parisienne. « Notre objectif est de donner une bonne réplique à Lorient. Ce match va entre autre nous permettre de travailler défensivement », estime l'entraîneur gésiste. Quinze de ses joueurs prendront part à l'opposition. Le groupe présent à Cherbourg - excepté Cougoulat, qui se plaint encore de sa cheville « maltraitée » en terre normande - auquel viennent s'ajouter Segura et Abidal. L'ancien Merlu Alain Liri (élongation à la cuisse) et Guerlesquin (déchirure au mollet) ne seront pas de la partie. Quinze Lorientais certains Pour le troisième match de préparation des Lorientais depuis le début de l'année (1-1 à Brest et défaite 5-1 contre En Avant), Dudoit qui souffre d'une tendinite au tendon d'Achille fera défaut à l'équipe victorieuse de Sochaux, Kroupi (douleur à la cuisse) étant pour sa part incertain. Le Pen (suspendu contre Sochaux) ira quant à lui prêter main forte, demain, à la réserve. Les « bannis » des matches de compétition - Bedrossian, Fiawoo et Chavrondier - seront du court voyage en Centre-Bretagne. « J'espère que Pontivy va nous rentrer dans le chou ! Nous avons besoin de ça dans les matches amicaux », avoue Christian Gourcuff. « Malgré les deux divisions d'écart, il vaut mieux rencontrer la GSI qui sera motivée contre nous qu'une D2 qui le serait peut-être moins...» GSI Pontivy : Layec, Thiercé, E. Liri, Bertin, Viel, Le Tutour, Provost, Hubert, Abidal, Nicolas, Havart, Le Maux, Mulak, Clédy, Segura. FC Lorient : Le Garrec, Druon, Gauvin, Ferron, Le Lan, Dablemont, Bouard, Ripoll, Bourmaud, Keïta, Cloarec, Darcheville, Kroupi (?), Fiawoo, Chavrondier, Bedrossian. Ce soir, Faubourg de Verdun, à 20 h. |
Dans la nuit de vendredi à samedi, au cours des dernières élections, Pieere Monfort a été élu président de la section amateur en lieu et place de Hervé Christien. D'un optimisme naturellement circonstanciel, fort du soutien de Christian Gourcuff et d'un conseil d'administration de douze membres tous acquis à sa cause, il a déjà annoncé la venue à la tête du club d'Alain Le Roch, patron d'un important la boratoire. Il a promis de lui abandonner des parts de l'association pour qu'il puisse gouverner. Le nouvel homme fort pourrait alors apporter 6 millions de francs, auxquels s'ajouterait 2,3 millions en provenance d'entreprises locales regroupées sous le nom de "Lorient Foot Investissement". L'heure de la crise est il révolu ? Les Merlus sont en passe de retrouver l'élite qu'ils ont quitté il y a deux ans. "C'est inespéré après la saison passée, estime Christian Gourcuff. Les joueurs ont su faire corps à un moment donné. Maintenat, à l'approche de la fin, les objectifs sont forcément plus individuels, car on est encore incapable de se projeter dans l'avenir." Le technicien tango, également mélé à la danse des règlements de compte, et que l'on annonce au Stade rennais dès juillet prochain, refuse de s'imaginer plus loin que le mois de mai. En attendant le résultat de l'examen financier du club par le Tribunal de Grande Instance de la ville (on parle de 6 millions de dettes résultant de ventes de joueurs non réalisées) le décrassage du FCL n'est peut être pas encore tout à fait terminé. |
La démission dimanche du président de l'association amateur du FC Lorient (D2), Hervé Cristien, constitue une étape décisive dans la crise qui secoue le club de football depuis plusieurs mois, clarifiant l'avenir de ce dernier, qui pourrait voir ses structures évoluer rapidement.
Dans un long communiqué au ton très amer, M. Cristien a annoncé dimanche sa décision de démissionner de la présidence de l'association, poste qu'il occupait depuis octobre 1998. En moins de trois ans, M. Cristien a vu passer trois présidents à la tête de la société anonyme à objet sportif (SAOS) du club, contrôlée à 58,8% par l'association amateur: Louis Le Gallo, Noël Couëdel, et le dernier en date Marcel Le Mentec, démissionnaire en septembre dernier. Homme de pouvoir, M. Cristien était toutefois contesté par de nombreux dirigeants lorientais. "Trop, c'est trop, mes opposants ont été très durs et injustes avec moi, dans ces conditions il n'est pas question que je puisse débattre de l'avenir du club avec ceux qui, inconscients, ont voulu tuer le club et qui le tueront peut-être", écrit M. Cristien. Examen des finances Hervé Cristien fait ainsi allusion à la démarche de ses opposants qui avaient sollicité le tribunal de grande instance (TGI) de Lorient pour qu'il examine les finances de l'association. Le TGI n'avait pas tranché: ni redressement, ni liquidation judiciaire. Mais un complément d'enquête a été ordonné, qui sera rendu dans un mois par le mandataire. "Au moins momentanément, j'ai sauvé le FCL du naufrage", affirme M. Cristien. Les repreneurs du FC Lorient, tous derrière Alain Le Roc, entouré de chefs d'entreprises du Pays de Lorient, avaient clairement annoncé depuis plusieurs mois qu'ils n'investiraient pas un centime si Hervé Cristien restait à la présidence de l'association. Devant le retrait du président, ces derniers auront les mains libres pour l'élection qui se déroulera vendredi lors de l'assemblée générale du club. Marcel Le Mentec devrait retrouver son fauteuil de président de la SAOS, et réduire en accord avec le futur président de l'association les parts de celle-ci dans la SAOS. Le FCL pointe actuellement en 3e position du championnat de D2 et vise la montée en D1. |
Donné partant pour Lorient le 30 décembre dernier suite à une déclaration de Luis Fernandez, Fabrice Abriel n’a toujours pas intégré l’effectif de Christian Gourcuff qui avait fait part de son intérêt pour le jeune attaquant parisien.
Il y a quelques semaines, l’entraîneur des Merlus nous avait expliqué que l’officialisation de son prêt pour une durée de six mois était suspendue à la situation financière du club, actuellement sous contrôle judiciaire. Mais alors que le marché hivernal fermera ses portes le 31 janvier, aucune décision n’est encore intervenue à son sujet.
La décision du TGI concernant les finances du club ayant été reportée suite à un complément d’enquête ainsi que l’élection du président du club qui aura lieu le 2 février, au-delà de la dead-line, le prêt de Fabrice Abriel pourrait en fin de compte tomber à l’eau. Une perspective sur laquelle s’est exprimé Christian Gourcuff : « la situation va inévitablement nous limiter dans les mouvements. C’est dommageable mais c’est comme ça », a-t-il concédé. L’entraîneur lorientais avait avoué être en contact avec d’autres joueurs de D1 sans les nommer. |
En pleine tourmente judiciaire et financière, Lorient, en position de montée, est également en proie à des décisions controversées autour de la présidence et du rachat du club. La conséquence de trois ans de galères traversées par le club et très mal vécues par Christian Gourcuff.
Les semaines à venir seront décisives pour l’avenir du FC Lorient. Sur le terrain mais aussi en dehors. L’ambiance délétère qui règne autour d’un club emporté dans la tourmente depuis trois ans a déjà fait des ravages. En proie à des ennuis judiciaires et financiers sur fond de querelles persistantes, le FCL essaie de masquer tant bien que mal ce qui peut l’être sous couvert de résultats sportifs reluisants. La spirale de la crise perpétuelle pourra-t-elle épargner un club en proie aux turbulences depuis plusieurs saisons ? Auteurs d’un surprenant parcours, les Merlus ont bien du mérite à ne pas sombrer dans une crise de nerfs. Les prémices de la grande agitation trouvent leur origine à la fin de l’hiver 1998, lorsque Christian Gourcuff, exige un renforcement des structures administratives et dirigeantes auprès du maire de l’époque, Jean-Yves Le Drian. Celui-ci obtient la tête du président Louis Le Gallo au profit de Noël Couëdel qui sera contraint de céder à son tour son siège à Marcel Le Mentec. Ce dernier démissionnera finalement en septembre 2000 de son propre chef. A l’issue de ce jeu des chaises musicales, avec entre-temps une mise sous contrôle judiciaire du club, l’entraîneur lorientais n’obtiendra jamais satisfaction, suscitant un ras-le-bol qui atteint aujourd’hui son paroxysme. Cristien montré du doigt « Ça fait longtemps que ça dure. Il y a une instabilité au sein du club déstabilisante pour les joueurs et toutes les personnes qui travaillent. Mais depuis six mois, la situation devient réellement invivable. Il est temps que ça cesse pour qu’on puisse y voir clair. » Victime aujourd’hui des affaires extra-sportives, le tacticien lorientais tente de refouler son amertume par l’exutoire des ambitions sportives de son équipe mais le contexte actuel est de plus en plus oppressant. Exaspéré, Christian Gourcuff accuse. Il pointe du doigt, l’actionnaire majoritaire de la SAOS, Hervé Cristien. Le représentant de la section amateur du club est, selon l’entraîneur de Lorient et beaucoup d’autres, responsable de la paralysie du club et d’une gestion approximative, notamment autour de la présidence. Une brèche ouverte dans l’organe directionnel au moment même où vient d’être nommé un mandataire chargé de rendre un rapport sur la situation financière de l’association. Soucieux de conserver la majorité au sein de la SAOS, Cristien a toujours fait de la résistance, et ce, en dépit d’un vent de contestation qui le pousse à démissionner. Mais cette fois-ci, la perspective d’un rachat pourrait bien conduire l’ancien soutien de Christian Gourcuff vers la sortie. Bisbille autour du repreneur et de la présidence Sous contrôle judiciaire, le FC Lorient, doit effectivement se résoudre à trouver un repreneur. Parmi les investisseurs potentiels, un seul s’est déclaré officiellement. Il s’agit d’Alain le Roch, natif de Pontivy et propriétaire d’un laboratoire. Des entreprises lorientaises seraient prêtes à l’aider. « Il est le seul à avoir manifesté son intérêt auprès de l’administrateur judiciaire », explique le coach des Merlus qui concède que l’association, présidée par M. Cristien, dit avoir aussi un investisseur. La compagnie d’assurance Monceau est en effet à l’origine d’une demande de dossier mais n’a pas encore répondu à l’administrateur judiciaire, Me Bidan. Si tout se passe bien, le club qui attend le verdict du TGI, suite à un complément d’enquête exigé par l’administrateur, devrait donc survivre. A quel prix ? Christian Gourcuff, opposé à M. Cristien et déjà convoité par Marseille en milieu de saison, accepterait difficilement un nouveau coup de force de ce dernier. Il peut toutefois se montrer confiant. Le repreneur officiel a effectivement requis la non-reconduction de ce dernier comme condition au rachat, au même titre que Me Bidan qui appelle au changement pour la « sauvegarde et la pérennité du club ». Dans le cas où l’affaire devait échouer, la compagnie Monceau, pourrait alors montrer le bout de son nez, non sans créer un réel obstacle. Cette société a effectivement été mise en contact par Louis Le Gallo, intéressé par un retour au club, alors même que l’administrateur judiciaire en charge de la section professionnelle, vient de déposer plainte contre X pour « faux et usage de faux » concernant la direction et la gestion de la SAOS pour la période où Le Gallo était président. Dans la perspective de l’élection du 2 février, la bagarre pourrait donc faire de nouvelles victimes au sein d’un club en ébullition et à l’avenir incertain. |
Pour avoir su épargner des points chaque semaine depuis quatorze journées, Lorient ira chercher, ce soir à Châteauroux, les dividendes de sa constance. Un résultat positif lors de ce match en retard lui permettrait même de s’offrir un petit pécule avant Noël. A défaut d’avoir dansé sur le terrain tout l’été, le FC Lorient a su mettre de côté. Ce travail de fourmi, c’est aujourd’hui l’heure de le faire fructifier. Avec trois points d’avance sur le quatrième, la seule réalité qui compte, Christian Gourcuff est conscient que son équipe, quoi qu’il arrive, passera les fêtes au chaud. « On sait qu’on sera troisième, au pire, à la trêve. Si on nous avait dit ça en début de saison... » Il sait également ne pas s’en contenter. « Maintenant, l’appétit venant en mangeant, on est de plus en plus ambitieux. Il serait bon d’accroître l’écart. » Dernier coup de collier Les calculs sont simples : une victoire sur l’une des deux dernières sorties, Châteauroux et Beauvais, et c’est l’assurance pour les Lorientais de repartir avec au moins trois points d’avance. Deux succès, cela ressemblerait presque au jackpot. Les raisons sont donc très bonnes de donner un dernier coup de collier. C’est d’ailleurs ce que l’entraîneur lorientais, un peu dubitatif après le match contre Caen, attend de ses joueurs. « On ne doit pas se satisfaire de ce que l’on a fait samedi. Ce match doit nous servir de mise en garde. » Car les petits soucis lorientais, (contre-coup physique pour certains, conditions de jeu défavorables...) ne seront pas envolés à Châteauroux. Sans compter que l’équipe devra se passer des services de Le Lan et Kroupi. Alors, à défaut d’imprimer la maîtrise affichée durant plusieurs journées, les Lorientais sont attendus sur un autre terrain. « Il faut s’accrocher, prendre ce que l’on peut prendre avant la trêve. Et retrouver la mobilité qui conditionne notre jeu. » Ce jeu en vaut assurément la chandelle, surtout pour un effort aussi court à gérer. Parce que les autres prétendants sont loin d’avoir abdiqué, à l’image d’une équipe de Nancy qui traduit désormais en points son potentiel. Assurance sur l’avenir Mais aussi et surtout parce que, selon Christian Gourcuff, c’est en partie l’avenir du club qui est sur la balance. « Pour un repreneur, la perspective de monter en D1 est forcément intéressante. » Pour avoir su jusqu’à présent élever leur niveau de performance pendant que les coups tombaient de plus en plus bas dans les coulisses, les joueurs lorientais méritent le respect. Maintenant, leur capacité à maintenir ce rythme élevé représente également la meilleure assurance pour leur avenir. Alors, ce soir, sur un terrain en piteux état, face à une équipe de Châteauroux dont la ligne d’attaque est décimée et qui semble avoir la tête dans le sac depuis quelques rencontres, l’occasion est belle de s’aérer l’esprit un bon coup avant les fêtes. Et de regoûter, du même coup, à l’ivresse des sommets. |
L'avenir du FC Lorient, deuxième du Championnat de France de football de division 2, devrait se jouer lundi devant le Tribunal de grande instance de la ville, qui pourrait annoncer son dépôt de bilan.
Les sections amateur et professionnelle du club sont actuellement dirigées par deux administrateurs judiciaires. L'un d'eux, Me Robert, avait été mandaté pour convoquer des élections au sein de l'association afin d'élire un nouveau conseil d'administration. Mais, alerté sur les difficultés financières de la structure, il a décidé de saisir le TGI de Lorient qui examinera l'affaire lundi. L'association pourrait être mise en dépôt de bilan. Hervé Christien, président de l'association, assurait début décembre "sur le plan financier, nous n'avons à ce jour aucun contentieux. (...) Les parts de l'association font l'objet d'incontestables convoitises. mais l'association veut les négocier au mieux de ses intérêts". |
Le match opposant Châteauroux aux Merlus, comptant pour la 22e journée de championnat est repoussé au 12 décembre, compte tenu de l'état de la pelouse.
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Lorient se déplacera à Vannes (CFA). Le match aura lieu le 16 ou le 17 Décembre.
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Alors que Lorient, leader du championnat de D2, qui reçoit Nice mercredi, ne trouve toujours pas de président depuis plus de deux mois, on reparle en coulisses d'un départ de l'entraîneur Christian Gourcuff vers la division 1 et plus précisément au Stade rennais.
Interrogé sur cette hypothèse, Gourcuff a déclaré: "Je n'ai pas de commentaire à faire, seul le match de mercredi contre Nice est important". "Je ne suis pas un homme de coup", avait déclaré récemment Gourcuff. Mais il n'a cependant jamais caché qu'il désirait entraîner un grand club de D1. Il apparaît comme un successeur naturel: un Breton pour un Breton, François Pinault, président du Stade rennais, ne dérogerait pas à la règle. Cependant, le Morbihannais doit encore deux années de contrat au FC Lorient, malgré la vacance de la présidence depuis le 22 septembre. En trois ans, Lorient a changé trois fois de président. Affaire à suivre... |
Suite aux mauvais résultats de l'équipe focéenne, Braga serait en partance, et Louis-Dreyfus chercherait son remplaçant. Selon certaines sources, Christian Gourcuff aurait reçu un coup de téléphone de Laurent Fransioli, l'un des deux hommes de Robert Louis-Dreyfus, et l'aurait rencontré à Paris. Le challenge semble intéresser l'entraîneur lorientais, qui avait déjà refuser il y adeux ans la proposition du PSG. Cependant Christian Gourcuff ne s'est pas exprimer sur le sujet...
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Châteauroux (D2) - Niort (D2) Beauvais AS (D2) - Créteil (D2) Nice (D2) - Ajaccio GFCO (National) Consolat Marseille (DH) - Cannes (D2) Lyon-la-Duchère (CFA2) - Nîmes (D2) Gaillard (CFA2) - Martigues (D2) Colombienne (DH) - Caen (D2) Verson (Ligue) - Le Havre (D2) Guiglan (Ligue) ou Plouvorn (Ligue) - Laval (D2) Agde (CFA) - Montpellier (D2) Quimper Stade (DH) - Lorient FC (D2) Saint-Méloir (Ligue) - Angers (D2) Changé (CFA2) - Le Mans (D2) Saint-Médard en Jalles (CFA) - Ajaccio AC (D2) Gueugnon (D2) - Besançon (National) Pont-de-Roide (DH) - Sochaux (D2) Forbach (CFA2) - Wasquehal (D2) Marnaval (DH) - Nancy (D2) |
Mercredi 1er novembre :
Nancy (D2) - Sochaux (D2) Red Star (Nat) - Lorient (D2) Le Havre (D2) - Laval (D2) Nîmes (D2) - Angers (D2) Louhans-Cuiseaux (Nat) - Créteil (D2) Amiens (Nat) - Le Mans (D2) Martigues (D2) - Châteauroux (D2) Cannes (D2) - Montpellier (D2) Valence (Nat) - Beauvais (D2) Mercredi 8 novembre : Wasquehal (D2) - Caen (D2) |
Le tribunal de grande instance de Lorient a nommé mercredi un administrateur judiciaire pour diriger l'association du FC Lorient, la section amateur du club de football de D2. L'administrateur, Me Michel Robert devrait convoquer prochainement une assemblée générale extraordinaire de l'association. Cette nomination fait suite à une requête en référé des opposants internes au président de l'association, Hervé Cristien. La section amateur du club est majoritaire (58 %) au sein de la Société anonyme à objet sportif (SAOS) du FC Lorient, la section professionnelle. La SAOS est elle-même gérée par un administrateur judiciaire, nommé après la démission de l'ancien président du directoire Marcel Le Mentec, le 23 septembre. Marcel Le Mentec, élu par le conseil de surveillance le 10 mars dernier en remplacement de Noël Couëdel, désirait ramener les parts de l'association dans le club à 34%, soit une minorité de blocage. Il souhaitait que ces parts soient entre les mains d'un tiers-détenteur, afin de rééquilibrer un budget de 35 millions de francs, rassurer la section professionnelle et les investisseurs potentiels.
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Hier soir, une centaine de personnes ont répondu à l’invitation des membres du bureau de l’association opposés à Hervé Cristien. Il y avait là des supporters, des joueurs, des éducateurs, des parents, bref, tout ce qui fait la famille du FC Lorient. Pas de révélation spectaculaire au cours de cette réunion, qui a notamment valu par une longue explication de Marcel Le Mentec, mais un "résumé des épisodes précédents" pour ceux qui n’auraient pas tout suivi ou qui n’auraient pas eu cette version là.
Au-delà d’une démarche d’explication et de clarification qui était nécessaire pour beaucoup, on a sans doute assisté là également au coup d’envoi de la campagne électorale, dans la perspective d’élections plus que jamais nécessaires à l’association.
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Aprés Louis Le Gallo et Noël Couëdel, Marcel Le Mentec a à son tour démissionné de la présidence du club, sans qu'aucun successeur ne soit nommé dans son fauteuil. Ce nouveau départ est une nouvelle fois dû à la SAOS qui ne veut pas se défaire de sa majorité absolue.
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Le Conseil des Prud'hommes a rendu son jugement dans l'affaire opposant le FC Lorient à son ancien buteur Ali Bouafia. En conséquence, le club a été condamné à verser 180.000 F de dommages et intérêts plus 20.000 F au titre de l'article 700 du nouveau code de procédure civile. Il est peu probable que le club fasse appel, tandis que Bouafia s'accorde quelques jours de reflexion.
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Des dirigeants d'un club de la Liga espagnole vont superviser Jean-Claude Darcheville durant les prochaines rencontre des Merlus. Si aucun nom de club n'est encore précisé, l'attaquant lorientais pourrait s'envoler pour la péninsule ibérique dés le prochain mercato. Ceci arrangerait bien sûr les caisses du club, encore faut-il tomber sur un accord.
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Les Merlus, qui sont toujours à la recherche d'un ou plusieurs sponsors maillot, se sont vus refuser la proposition faite au groupe Bigard, basé à Quimperlé et déjà sous contrat avec Louhans-Cuiseaux.
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A la recherche d'argent frais, le FCL cherche à vendre son attaquant Jean-Claude Darcheville. Ce dernier aurait été approché par Caen, qui propose une somme de 4 MF, Charlton, mais surtout Le Havre. Les Merlus demandent 10 MF pour son tranfert... Affaire à suivre ! |
La démission de Jules Glain, le président du Conseil de surveillance de la SAOS du FC Lorient a été entérinée hier par le conseil. Il explique sa décision par les désaccord qui subsistent entre la section professionnelle et la section amateur du club. Jules Glain avait succédé en février dernier à Jean-Guy Le Floc’h, lui aussi démissionnaire.
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Le milieu de terrain malien de l'Olympique de Marseille (D1) Seydou Keita a été prêté pour un an au FC Lorient (D2), a indiqué le directeur sportif de l'OM Marcel Dib.
Keita a peu joué l'an dernier et l'OM entendait prêter ce joueur très prometteur pour l'aguerrir. Ce prêt permet également à l'OM de libérer une place de joueur non-communautaire dans son effectif. |
Au programme :
21 Juin : Reprise de l'entrainement. 02 Juillet : Match amical contre le PSG à Bressuires, à 15h. 08 Juillet : Match amical contre l'EA Guingamp au Faouët, à 18h. 12 Juillet : Match amical contre le SCO Angers à Crozon, à 18h. 18 Juillet : Match amical contre le Stade Rennais à Locoal Mendon, à 18h. 22 Juillet : Match amical contre l'EA Guingamp à St Quay Portrieux, à 19h. |
D’une catastrophe peut parfois naître une bonne idée : c’est ainsi que pour épauler moralement les victimes îliennes de l’Erika les footballeurs pros de Rennes et de Lorient s’affronteront cet après-midi à Belle-île (15 h 30). La recette du jour sera intégralement reversée aux maires de Houat, Hoedic et Belle-île.
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On attend les premiers diagnostiques, en esperant que ce ne soit pas trop grave pour le capitaine lorientais.
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L'entraineur lorientais rempile pour trois années, après avoir trouvé un terrain d'entente avec les dirigeants. Ainsi, Christian Gourcuff est déchargé de sa fonction de manager général et peut se concentrer essentielement sur le jeu des merlus, et en particulier sur sa nouvelle formation tactique (3-5-2).
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A l'occasion de la remise des "Oscars du foot" diffusé sur Canal+, Stéphane Le Garrec a été élu meilleur gardien de D2 par l'ensemble des joueurs et entraineurs professionnels évoluant en D1 et D2. Tout comme Stéphane Pédron, qui fut élu meilleur joueur de D2 en 1998, le gardien de but lorientais a réussi une sacrée saison 1999/2000 au FCL.
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Au bout d'une saison marquée par les échecs et une grande platitude dans le jeu lorientais, Christian GOurcuff a inoguré contre Guingamp la nouvelle organisation tactique en 3-5-2 qu'il envisageait depuis des mois. Malgré l'échec subit à domicile face à Guingamp sur le score de 2 à 0, l'entraineur lorientais ne remet pas en cause son système de jeu.
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